Jules MEUNIER

Musicien et fondateur en 1915 d’une école pour orphelins de guerre



(photo Pierre Petit, coll. DHM) DR.

 

Jules René Meunier est né le 2 avril 1868 à Nevers (Nièvre), fils de Auguste, fabricant de chandelles, et de Marie Amélie Beau. Il débute ses études musicales à Paris comme élève boursier à l’Ecole de musique classique et religieuse Niedermeyer, de 1888 à 1894. Là, il obtient notamment dès 1891 un 2e accessit d’harmonie, un 2e prix de contrepoint, un 1er prix d’orgue et un 2e accessit de plain-chant dans les classes de Gustave Lefèvre, Clément Loret et Jules Stoltz. Puis, il rejoint en 1895 le Conservatoire national de musique. Elève de composition de Massenet, puis de Fauré, ce dernier note lors d’un examen en janvier 1897 : « Bon élève, assez laborieux. Tempérament assez effacé. » A cette époque, il tenait durant quelque temps l’orgue Clicquot-Suret de St-Leu-St-Gilles (Paris 1er) et supplée Henri Dallier à St-Eustache et Fauré à La Madeleine (1894). Après avoir ensuite occupé le poste de maître de chapelle à St-Ambroise (Paris 11e), il est nommé en 1907 dans les mêmes fonctions à Ste-Clotilde où il officiera jusqu’à son décès survenu quarante années plus tard. Charles Tournemire est alors au grand orgue ; lui succédera Ermend-Bonnal, puis Jean Langlais ; Léon Cazajus puis Pierre Besson sont successivement à l’orgue de choeur. Parallèlement, il est titulaire du grand orgue de St-Louis-des-Invalides à partir de1920 avec pour suppléant Etienne Audfay. C’est Bernard Gavoty qui lui succède à sa disparition. Parallèlement à ces fonctions, Jules Meunier eut une intense activité au sein du monde musical. C’est ainsi qu’il assure la présidence (jusqu’en 1922), dès sa fondation en 1912, de l’Union des Maîtres de Chapelle et Organistes, importante organisation professionnelle regroupant la plupart de ces musiciens parisiens (qui aura ensuite pour président successif Charles-Marie Widor et Henri Büsser) et fonde en 1915 « La Cantoria », institution artistique des enfants musiciens pour recueillir et élever des orphelins de guerre ayant des dispositions pour la musique et le chant. Elle s’ouvrira par la suite aux enfants musiciens non orphelins ; l’école est située à Paris, sur le plateau du Grand-Montrouge et la direction 44 boulevard des Invalides à Paris VIIe. Avec cette formation il donne de nombreuses auditions et forme un « Comité des auditions de musique historique de la Cantoria pour la restitution à la Sainte Chapelle de la musique de son glorieux passé ». Egalement compositeur et harmonisateur, on lui doit principalement de la musique religieuse, parmi laquelle on peut citer : Adeste fideles, chant de Noël, solo et choeur à quatre voix mixtes avec orgue et instruments à cordes (1er, 2ds violons, altos, violoncelles, et contre-basses) (Paris, Schola Cantorum, 1912), Kyrie eleison (Pro defunctis), chœur à quatre voix mixtes avec orgue, quatuor solo ad libitum (Paris, G. Lefebvre, 1912), Qui lazarum resuscitasti (Pro defunctis) à quatre voix mixtes, soli (ou unisson) avec orgue (Paris, l’auteur, 1912), Psaume 50 : Miserere mei Deus, deux modulations en faux-bourdons, à quatre voix mixtes, alternant avec la psalmodie traditionnelle (Tribune de Saint-Gervais, 1913), De Profundis, psaume à deux chœurs… Il est décédé le 12 mars 1947 à Monceaux-le-Comte (Nièvre), alors veuf de Marie-Alice Defosse, épousée à Paris en 1902, qui lui avait donné deux enfants : Gaëtan Meunier (1903-1938), ingénieur des arts et manufactures, et Marguerite Meunier (1906-1990).

Denis Havard de la Montagne

 

QUELQUES ARTICLES DE PRESSE

 

"La Cantoria"
(in L'Illustration, 1933) DR.

« Les 29, 30 et 31 mai, sera célébré en l'église Sainte-Clotilde, le cinquantième anniversaire de l'inauguration de cette belle église, par un « triduum solennel », où l'on exécutera, outre certaines oeuvres des maîtres des XVe et XVIe siècles, celles aussi de tous les maîtres modernes qui se sont succédé au grand orgue de cette église : César Franck, Théodore Dubois, Tournemire, etc., les choeurs seront sous la direction de l'excellent maître de chapelle Jules Meunier. »

(Le Ménestrel 16 mai 1908, p. 160)

 

« LA CANTORIA - Le samedi 21 septembre, dans la Basilique de Notre-Dame de la Daurade, et avec le concours artistique de M. Debat-Ponsan, l’éminent titulaire du grand orgue, et de M. Baysset, le sympathique maître de chapelle, la « Cantoria » des Orphelins de la guerre, sous la direction de M. J. Meunier, maître de chapelle de Sainte-Clotilde (Paris), a donné une audition de musique religieuse qui a obtenu le plus vif succès.

 

La première partie du programme comprenait des chants grégoriens, des œuvres d’orgue et des motets a cappella des Maîtres de la Renaissance, parmi lesquels, le Jesu Rex admirabilis de Palestrina, l'Agnus Dei de la messe « Douce mémoire » de Roland de Lassus, le Qui Lazarum ressuscitasti (trois modulations, de Nanini, Viadana et Andréas, réunies en forme de motet funèbre) et la Toccata en ré mineur de J.-S Bach ont été plus particulièrement remarqués.

 

Après une chaude allocution de M. le chanoine Maisonneuve, qui a magnifiquement exalté le chant grégorien et mis en relief les beautés de 1'art religieux le plus pur mis au service de la charité, la « Cantoria » prélude à la seconde partie de son copieux programme par l’exécution du De profundis à deux chœurs de M. Jules Meunier, prière des Orphelins de la guerre pour leurs pères morts au champ d’honneur. Enfin, c’est le « Salut » exclusivement consacré aux œuvres religieuses de César Frank : Domine non secundum, Quœ est ista, etc., motets bien connus des amis du Maître et dont le Psaume CL (Louez le Dieu caché), donné comme chœur final, fut le superbe couronnement.

 

Inutile d’ajouter que ces œuvres dont quelques-unes hérissées de difficultés, ont été interprétées avec une justesse remarquable, une observation rigoureuse de la valeur des notes et un constant souci de faire entendre la rentrée du thème initial. Tout cela fait l’éloge des jeunes exécutants et de l’éminent directeur qui les a si musicalement éduqués.

 

Que M. Jules Meunier soit donc remercié et félicité pour l’audition artistique qu’il nous a donnée et dont Toulouse se souviendra. »

(La Musique sacrée, novembre-décembre 1918, p. 43)

 

« Les chanteurs romains de la Chapelle Sixtine sont arrivés à Paris :

Paris, 13 février. — Les chanteurs romains qui composent la fameuse maîtrise de la chapelle Sixtine, laquelle réunit les maîtrises de la Sixtine de Saint-Pierre et de Saint-Jean-de-Latran, sont arrivés ce matin à Paris par la gare du P.-L.-M. venant de Rome.

 

Ces chœurs, composés de soixante-dix personnes, dont vingt-cinq enfants, sont dirigés par Mgr Raffaello, maître de chapelle à Saint-Jean-de-Latran.

 

Ils ont été reçus à leur descente du train par M. Jules Meunier, maître de chapelle de Sainte-Clotilde et directeur de la Cantoria, qui leur a souhaité la bienvenue. »

(L'Express de l'Est et des Vosges, 14 février 1922, p. 1)

 

« LA CANTORIA :

Route d'Orléans, à Montrouge, à côté des immeubles industriels et des boutiques alignés le long du trottoir « impair » de ce commencement de banlieue (à gauche, en sortant de la ville), un long mur gris s'élève, coupé d'une grille. A travers la grille, on aperçoit une maison basse, toute blanche, mais d'un blanc sali par les fumées des usines et les pluies qui doivent tomber sur elle depuis très longtemps. Pensionnat ?... Couvent ?... Maison de campagne du temps où Montrouge était la campagne ? ... Le passant s'interroge. Mais voici que derrière cette façade close un bruit de voix monte ; des voix d'enfants, délicieuses, qu'accompagne le chant très doux de l'orgue. J'ai reconnu l'un des plus célèbres motets de Palestrina. Puis les voix se sont tues et c'est à présent un chant grégorien qui s'élève. Que fait-on dans cette maison, où règne tant de paix et contre le mur de laquelle on dirait que viennent mourir les vacarmes de la route ? Je suis entré.

 

C'est bien un pensionnat ; mais d'une espèce particulière, et que n'ont pas connue les familles parisiennes d'avant-guerre. Hélas ! il a fallu la guerre pour que cette petite école existât ; car les quarante enfants qui l'habitent (les plus jeunes ont neuf ans, les plus vieux n'en ont pas quinze) sont tous des orphelins de la guerre. L'Ecole s'appelle la Cantoria, et on ne la connaît guère, bien qu'elle existe depuis près de cinq ans. C'est qu'elle est de ces œuvres à qui suffisent la tutelle et les sympathies d'une élite, et qui n'ont pas un très grand souci de la publicité.

 

Son fondateur. — l'homme accueillant que je trouvais tout à l'heure assis à son orgue, au milieu de ses quarante petits garçons — est M. Jules Meunier, maitre de chapelle de la basilique Sainte-Clotilde, président de l'Union des maîtres de chapelle et organistes de France. Ce qu'il a voulu faire, en créant la Cantoria ? Deux choses : recueillir, élever jusqu'à l’âge de l'apprentissage des orphelins de la guerre, et leur donner, en même temps qu'une instruction conforme aux programmes de l'enseignement scolaire, une formation musicale et vocale qui leur permit d'interpréter les modèles de l'art religieux.

 

Les orphelins sont pensionnaires. J'ai visité, la leçon de chant finie, leurs petits dortoirs, leurs classes, leur réfectoire, leur vestiaire, si proprement tenus. Pour élever ces enfants et subvenir à tous leurs besoins, l'œuvre ne demande aux veuves que le montant de l'allocation attribuée par l'Etat à l'orphelin. Toutes les autres charges, elle les assume. Elle les assume avec l'aide d'un comité généreux, qui a pour présidents M. Henri Cochin, ancien député du Nord, président de la Société Saint-Jean, et le comte Emmanuel de Las Cases ; pour présidentes, Mme Maurice Fenaille et la comtesse Emmanuel de Las Cases, qui ont bien voulu se charger d'administrer la maison familiale des orphelins de la Cantoria.

 

Ces orphelins sont élevés avec douceur, par deux institutrices. Après la classe, ils prennent leurs ébats dans un petit parc situé derrière la maison et s'exercent aux travaux du jardinage. Quand ils ont atteint l'âge d'être apprentis, on les dirige vers le métier que leur mère a choisi pour eux ; mais ils continuent de « servir l'art sacré », et cette connaissance de la musique religieuse leur pourra être plus tard d’un grand profit.

 

Ils sont déjà des artistes. Leur maître leur a fait exécuter plusieurs fois, à Sainte-Clotilde, les plus belles œuvres religieuses de César Franck. Ils ont voyagé. Ils ont été applaudis à Tournai, Tourcoing, à Lille, à Roubaix, à Toulouse. A plusieurs concerts spirituels ils ont apporté, dans Paris, leur concours. L'argent que reçoit ainsi la Cantoria, elle l'emploie à recueillir et élever plus nombreux les orphelins de la guerre.

 

La Cantoria est, au surplus, abonne école. On sait — et nous l'avons dit ici bien souvent— quels services a rendus aux veuves et aux orphelins de la guerre l'œuvre des Bons Enfants. J'ai appris à Montrouge que la Cantoria n'était autre chose qu'une filiale de l'Œuvre des Bons Enfants, que fonda et préside Mme la duchesse d'Uzès. La Cantoria ne pouvait mieux choisir sa marraine. »

Emile Berr

(Le Figaro, 6 avril 1930)

 

« LA BONTE EN ACTION - Pour les enfants musiciens :

La musique, dit un vieil, adage, adoucit les mœurs. Celle que Shelley appelait « le délicieux tombeau de tant d'alarmes où leur mère l'Inquiétude pareille à un enfant qui dort, repose assoupie parmi les fleurs », possède le divin privilège d'harmoniser les heures dures ou tendres de notre destinée. Lorsque, tout petits, nous nous endormons dans les doux bras féminins, les chansons maternelles bercent nos premiers rêves. Plus tard, à l'école, à l'église, toutes les cérémonies joyeuses ou funèbres qui marquent les premiers éveils et les premières tristesses d'une âme, la musique préside. Et, quand, enfin, notre vie s'envole vers la suprême harmonie, ce sont des chants encore qui nous accompagnent jusqu'à la tombe.

 

Musique intérieure qui fait vibrer les cœurs, musique universelle qui harmonise toutes choses, vous imaginez-vous ce que serait le monde sans elle ? et ce que serait l'existence humaine sans cette légère mélodie qui enchaîne doucement les jours et qui rapproche les âmes ? Un sage d'Orient prétendait que son plus grand bonheur était d'écouter, la chanson d'une petite fille qui s'éloigne après vous avoir demandé son chemin.

 

Oui, peut-être le bonheur ne tient-il qu'à une chanson d'enfant et peut-être en aurions-nous davantage sur la terre si tous les enfants étaient joyeux et chantaient. Mieux que les plus belles paroles, la musique est faite pour toucher et consoler les petits cœurs solitaires, pour apaiser les peines et les révoltes. N'est-ce pas elle qui va jusque dans les prisons pour convertir les jeunes criminels ?

 

Pourquoi, dès lors, ne pas lui confier la tâche d'adoucir la vie des enfants qui n'ont plus de parents ? Pourquoi ne pas donner à tous les petits délaissés les moyens de chanter gaiement ? Telle fut la pensée d'un musicien, M. Jules Meunier, organiste à Saint-Louis-des-Invalides, qui forma le beau projet de recueillir les orphelins de guerre aimant la musique et de les élever selon leurs goûts et leurs dispositions dans une maison familiale ou ils auraient l'illusion d'un foyer. La musique comblerait le vide de ces vies si tôt assombries et assurerait leur avenir. Les belles idées trouvent toujours des adeptes. Dès que celle-ci fut lancée, un comité vint la soutenir, dans lequel la marquise de Chambrun, la générale Weygand, la comtesse de Boisrouvray, parmi tant d'autres, tinrent à honneur de s'inscrire les premières.

 

Et bientôt un internat, dirigé par des prêtres, s'ouvrit pour recevoir les jeunes musiciens. La Cantoria était fondée. Elle ne s'adressa d'abord qu'aux orphelins de guerre, qu'elle élevait pour trente francs par mois puis elle étendit son action aux autres enfants.

 

Ils sont aujourd'hui installés dans une jolie propriété à Montrouge, où vous pourrez aller les voir et les écouter chanter. En même temps que l'enseignement musical, ils reçoivent l'instruction primaire et secondaire et, suivant leurs aptitudes, ils sont orientés vers l'art professionnel ou vers les métiers qui dérivent de la musique tels que la gravure musicale, les manufactures instrumentales, etc. Et surtout, ils apprennent le moyen d'être gais. N'en cherchez pas un seul qui soit triste ou grincheux parmi eux, vous ne le trouverez pas. La musique efface toute amertume et leurs petits chagrins s'envolent avec leurs chansons. Car ils vont chanter partout, ces jeunes artistes en herbe, aux concerts Colonne, aux concerts radiophoniques et à toutes les solennités patriotiques où l'on célèbre le souvenir des morts pour la France. Pendant la guerre, ils allaient sous les obus donner des séances récréatives aux grands blessés des ambulances. On les entendit sur les tombes de nos frères d'armes interpréter le chant national américain. Le 14 juillet 1918, en présence du gouvernement et des ministres des nations alliées, ils chantent, crânement à la française tandis qu'on bombarde Paris.

 

Un an plus tard, le 14 juillet 1919, ce sont eux qui entonnent le premier Te Deum de la victoire dans la chapelle des Invalides, en présence des maréchaux.

 

Puis, la paix signée, et toujours sous la conduite de leur chef M. Jules Meunier, ils vont en Alsace-Lorraine faire de la propagande française, de toute leur petite voix fraîche et de tout leur cœur d'orphelins récompensés. Ils vont même chanter la Marseillaise au-delà du Rhin où étaient nos soldats. Ah quelle émotion durent ressentir ces pauvres petits en pénétrant sur le sol de ceux qui avaient tué leurs pères Quand ils passèrent la frontière, drapeau déployé et cocarde tricolore arborée sur leurs bérets, les Allemands voulurent les arrêter.

 

Ce sont des orphelins de guerre, dit simplement M. Jules Meunier.

 

Les Allemands s'inclinèrent et le cortège défila silencieusement, religieusement, petite troupe fière et douloureuse. Je vous laisse à penser l'accueil enthousiaste que lui fit à Kehl la garnison française. Depuis lors, la Cantoria a continué son œuvre. Ses élèves chantent toujours, et vous pourrez les entendre au cours des deux grandes solennités patriotiques du souvenir qui vont avoir lieu à l'église Saint-Louis-des-Invalides, sous le patronage des maréchaux de France. Le 2 novembre, ils interpréteront la Messe de Requiem de Gabriel Fauré, et, le 11 novembre, la Messe solennelle de Ch. Widor, accompagnée à l'orgue par le maître lui-même. Je n'ai pas besoin, n'est-ce pas ? de vous demander de retenir dès à présent vos places pour ces deux cérémonies ? Car la Cantoria est une œuvre qui a beaucoup de mérite, beaucoup de charges et très peu de ressources. (Le prix actuel de l'internat n'est que de 195 francs par mois !) Et je n'aurai aucun mal à vous intéresser à cette idée jolie qui consiste à faire fleurir des chansons dans le cœur des orphelins pauvres et à mettre dans la vie un peu de beauté et d'idéal qui sont tout le secret du bonheur.

Marie-Louise Lédé.

 

Le siège social de la Cantoria est 44, boulevard des Invalides, où l'on peut trouver des billets pour les cérémonies, ainsi que chez Durand, à l'église Saint-Louis-des-Invalides, à la basilique Sainte-Clotilde, à la Semaine à Paris, 28, rue d'Assas à la Boîte à Musique, 133, boulevard Raspail, 252, Faubourg-Saint-Honoré, et 32, boulevard Malesherbes. »

(Le Figaro, 27 octobre 1930, p. 2-3)

 

« La » Cantoria » exécute de très beaux chants sous la direction de M. Jules Meunier, organiste des Invalides, Un Crucifixus de Bach, un Pie Jesu de Lulli et de très beaux chants grégoriens retiennent notre attention. »

(L'Ordre, 8 juin 1931, p. 3)

 

« ACADEMIE DES BEAUX-ARTS - Séance du 23 Août 1941 : Le prix Bernier (2.000 fr.) est décerné à M. Jules Meunier, maître de chapelle de la basilique Sainte-Clotilde et organiste du grand orgue de Saint-Louis des Invalides, président du comité des auditions de musique historique de la Cantoria, pour la restitution à la Sainte Chapelle « de la musique de son glorieux passé ». »

(L'Information universitaire, septembre 1941, p. 6)

 

*

 

Ajoutons qu’il fit également partie du comité chargé de réfléchir au projet (avorté) d'installation d'un grand orgue Mutin dans la basilique Saint-Pierre de Rome.

 

Collecte : Olivier Geoffroy et DHM

(septembre 2022)


Fac-similé carte avec gravure portant les mentions manuscrites de Jules Meunier au recto : "La Cantoria et son Directeur" et "J. M. remercie des félicitations qu'elle veut bien lui adresser l'Union des Maîtres de Chapelle et Organistes" , et au verso une reproduction du texte manuscrit de Saint-Saëns : " 30 novembre 1918 - A Monsieur le Ministre de l'Instruction publique et des Beaux Arts - Monsieur le Ministre, M. Jules Meunier a rendu de grands services à la musique française et au patriotisme. Notre conviction de ses grands mérites à une Croix de la Légion d'Honneur nous fait un devoir de la demander pour lui. Nous vous serions reconnaissant, M. Fauré et moi, de la lui accorder - Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, nos sentiments de haute considération." signés C. Saint Saëns, Gabriel Fauré, membres de l'Institut.
(coll. DHM) DR.


13 juillet 1919 aux Invalides, messe du souvenir avec "La Cantoria", en présence du Maréchal Foch
(coll. DHM) DR.
2 9 avril 1921 - Lettre autographe de Jules Meunier adressée à un membre de l’Union des Maîtres de Chapelle
et Organistes
(coll. DHM) DR.


9 novembre 1922 – Lettre dactylographiée de Jules Meunier à l’Union des Maîtres de Chapelle et Organistes
(coll. DHM) DR.
 

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