F r a n ç o i s e   P E T I T
pianiste, claveciniste

 

Françoise Petit
Françoise Petit
( coll. particulière ) DR
 

« Musicienne née, capable de concentrer son attention sur chaque note, au jeu vivant, nuancé, en même temps que très lisible et de ligne nette, dans la meilleure tradition française », ainsi s'exprimait en 1948 un critique musical parlant de Françoise Petit à l'aube de sa carrière. Au cours des décennies suivantes elle jouera dans plus de 25 pays, recevra de nombreuses distinctions et créera bon nombre d’œuvres inédites.

Née à Paris le 8 juillet 1925, Françoise Petit manifeste très tôt des dons pour le piano qui la mènent jusqu'au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dans la classe de Jean Doyen, où elle obtient un 1er prix de piano en 1945, et dans celle d'harmonie d'Olivier Messiaen. Également élève des classes de musique de chambre (Pierre Pasquier) et d'histoire de la musique (Norbert Dufourcq), elle décroche respectivement dans ces disciplines une 1ère médaille (1944) et un 1er prix (1948). Le Prix d'honneur de piano obtenu en 1946 la fait connaître du monde musical et lui vaut d'élogieuses critiques, dont celle de Maxime Belliard, compositeur et disciple de Vincent d'Indy qui la présente en ces termes : « Françoise Petit par l'aisance et la fermeté d'un jeu brillant et coloré triompha notamment des grandes difficultés accumulées dans les pièces de Paul Dukas et fit preuve d'un beau rythme et d'une flamme peu commune dans le Concerto de Grieg. Il est à souhaiter que les grandes associations symphoniques lui donnent l'occasion de jouer avec orchestre au cours de la saison prochaine, car une artiste de cette valeur mérite de connaître très vite le succès. » (France Libre, juillet 1946). C'est ainsi que rapidement, au cours des années suivantes, elle est engagée comme soliste à la Radiodiffusion Française, débute des tournées de concerts en France et à l'étranger, et enregistre pour la maison de disques Erato (Fauré, Schumann, les fils de Bach). Parallèlement, à partir de 1953, à l'Académie musicale d'été Chigiana de Sienne (Italie), elle étudie le clavecin auprès de Rugerro Gerlin, un ancien élève de Wanda Landowska, qui compte également pour élèves Huguette Dreyfus, Kenneth Gilbert et Blandine Verlet. C'est elle qui présentera en 1971 son élève, le claveciniste et organiste Jean-Patrice Brosse, à Rugerro Gerlin pour l'obtention d'une bourse. A la fin de ces années cinquante elle a déjà été récompensée à plusieurs reprises : en 1948, un « Besonders erfolgreiche » (Bad-Aussee, Autriche), en 1959 un Grand Prix du Disque de l'Académie Charles Cros pour l'enregistrement de Sonates des fils de Bach et en 1957, alors invitée par le British Council (Londres), la pianiste Britannique Harriet Cohen lui attribue (avec le Quatuor instrumental de Paris) le Bablock Prize pour ses travaux musicologiques. En effet, attirée par la musique ancienne, boursière du Gouvernement Français, elle travaille sur des partitions des XVIIe et XVIIIe siècles, principalement en Angleterre (British Museum), en Suède, en Hollande, en Autriche (l'Albertina et Abbaye de Melk) ainsi qu'en France, entre autres à la Bibliothèque Nationale et à la Bibliothèque de Versailles.

Le Quatuor Instrumental de Paris
“Le Quatuor Instrumental de Paris” en 1955 : Jeanine Volant-Panel (violon), Yanet Puech (flûte), Sylviette Milliot (violoncelle), Françoise Petit (piano), dessiné par Cl. Merckel
( coll. particulière ) DR

C'est également l'époque où, aux côtés de Jeanine Volant-Panel (violon), Yanet Puech (flûte) et Sylviette Milliot puis Mireille Reculard (violoncelle), elle forme le « Quatuor instrumental de Paris », avec lequel elle effectue dès 1952 des tournées sur tout le territoire, ainsi qu'en Belgique, Suisse, Espagne, Grande-Bretagne et en Allemagne. Marc Pincherle a dit un jour de ce quatuor qu'il « est techniquement, au niveau des œuvres les plus exigeantes, mais il a surtout l'amour et le respect de son travail ». Le public de son côté l'applaudit à chaque représentation, notamment à Paris, au Théâtre en Rond (20 février 1955, Interlude de Jacques Ibert et une Sonate de Jean-Sébastien Bach), à la Comédie des Champs-Elysées (15 mai 1954, œuvres de Marc Pincherle), ainsi que le 28 juin 1953 (Festival des Nuits de Sceaux), 28 juin 1956 (Quatuor pour presque tous les temps de Florent Schmitt), 29 juin 1956 (A.M.C., Arts Décoratifs, Quatuor de Norman Demuth)... et à l'étranger : à Pampelune, Valence, Ségovie, Madrid, Castellon, Badajoz, Salamanque, Cambridge, Londres, Edimbourg, Genève, Bruxelles, Izmir... On lui doit la création au Festival des Nuits de Sceaux du Tombeau de Marin marais pour viole de gambe (ou violoncelle), flûte, violon et clavecin (ou piano) de Max Pincherle (1962), qui lui est dédié, ainsi que le Divertissement d'été (violon, flûte, violoncelle et épinette) du même compositeur (Paris, 20 janvier 1961).

Université McGill, Montréal.
(Photo D.H.M., juillet 2019) DR.

Quant à Françoise Petit, aux claviers, on lui doit aussi les premières auditions de pages de plusieurs autres auteurs contemporains tels Florent Schmitt, Louis Durey, Luc-André Marcel, Jean Cartan, Max Pinchard (Concerto pour clavecin et orchestre à cordes en 1968), Pierre Wissmer, Georges Migot, David Spence-Lyons, Norman Demuth et Henri Sauguet. L'enseignement et la pédagogie ne lui sont pas étrangers, c'est ainsi qu'on la trouve au Conservatoire du Mans (Sarthe) de la fin des années soixante jusqu'à sa retraite au début des années 1990, et professeur au Camp du Mont Orford au Canada (1980-1981). Dans ce même pays où le Conseil des Arts l'avait déjà invitée en 1965, elle enseigne quelque temps à l'Ecole Française d'été de l'Université McGill de Montréal ; le 5 août 1966 à l'Auditorium Vincent d'Indy de cette ville, pour le « Grand concert symphonique » offert par la Société Radio-Canada à l'occasion du cinquantenaire de cette Ecole Française, elle interprète la Ballade pour piano et orchestre, op. 9, de Fauré, avec l'Orchestre du réseau français de Radio-Canada sous la direction de Jean Deslauriers et la Symphonie concertante de Jean-François Tapray dans laquelle elle tient la partie de pianoforte aux côtés de Kenneth Gilbert (clavecin), Mildred Goodman (violon) et d'un orchestre à cordes avec deux cors. Cette œuvre était donnée pour la première fois depuis le XVIIIe siècle.

En 1992, ce sont quelques-unes de ses dernières apparitions en public avec, entre autres, du 13 au 17 mai au Musée Cognacq-Jay à Paris, cinq concerts de musique de clavecin, accompagnés d'une présentation technique au cours desquels, jouant sur un clavecin Fonvieille, elle exécute des pages de François Couperin (Les Folies françaises ou les Dominos), de Jean-Philippe Rameau (Tambourin, Musette en rondeau, La Villageoise, Les Sauvages) et de Bernard de Bury (Première suite en la, Suite en mi) et le 22 septembre, dans les salons de la Maison de Chateaubriand, « La Vallée aux loups » à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), en compagnie de Jean-Christophe Benoit (baryton) et Serge Hureau (comédien) avec pour thème conçu par Frédéric Robert : « La Marseillaise à travers les œuvres des compositeurs depuis sa création. »

Soliste de plusieurs Radios et orchestres, parmi lesquels la Société des Concerts du Conservatoire de Paris, Radio-Canada et l'Orchestre Philharmonique de Bergen (Norvège), Françoise Petit s'était construit un vaste répertoire, tant au piano qu'au clavecin. Il couvrait plusieurs siècles de musique depuis l'époque baroque, avec plus de cent cinquante compositeurs français et étrangers et quelque trois cents œuvres interprétées. « Pianiste sensible et fougueuse », comme le disait Florent Schmitt, elle pouvait en effet se permettre des incursions dans tous les domaines, touchant « à tous les genres avec un rare bonheur » (Max Pincherle), de Jean-Sébastien Bach à André Jolivet et Gilbert Amy, en passant pour le piano par Mozart (Concertos en ut mineur et en sol majeur, Fantaisies en ut et en ré mineur), Beethoven (Concertos en ut mineur, n° 3 et sol majeur, n° 4, Sonates en ré mineur, op. 31, n° 2 et op. 109), Schumann (Concerto en la mineur, Davidsbündiertaenze, 3 Phantasiestücke, op. 3, Etudes symphoniques), Schubert (Fantaisie-Sonate, op. 78, Adagio et Rondo, op. 135), Liszt (Lieder de Schubert), Chopin (12 Préludes, Sonate funèbre, Mazurkas), Franck (Variations symphoniques), Grieg (Concerto), Fauré (Ballade), Debussy (12 Préludes, Masques, Estampes, Etudes, Suite, Isle joyeuse, Children's corner), Ravel (Concerto en sol, Valses et Sonatine), de Falla (Nuits dans les jardins d'Espagne), Roussel, Honegger, Migot, Durey, Frank Martin,Villa-Lobos... et pour le clavecin : Couperin (8-13-24-25e Ordres), Rameau (Nouvelles suites de pièces), Bach (Suite française en mi et des Concerti pour clavecin et orchestre à cordes), Joseph Haydn (Concerto en ré majeur pour clavecin et cordes), Louis Couperin, Joseph Bodin de Boismortier, Michel Corrette, Simon Balicourt, Bernard de Bury, Louis-Gabriel Guillemain, Jacques Duphly... Concernant ces cinq derniers, on lui doit d'ailleurs l'édition de plusieurs de leurs œuvres chez Heugel, aux Editions ouvrières ou aux Editions Musicales Transatlantiques, parmi lesquelles les Pièces pour clavecin de Duphly en plusieurs volumes (Heugel, 1967-1985, collection Le Pupitre). Elle est aussi l'auteur d'une révision des Dix Variations pour piano de Schubert (Deutsch 156) parue en 1967 aux E.M.T., d'une nouvelle édition revue et annotée en 1980 des Dix Inventions pour piano (ou clavecin) de Louis Durey chez le même éditeur et de plusieurs études publiées dans diverses revues ou ouvrages spécialisés : « A propos de l’œuvre de Jacques Duphly » (Courrier musical de France), « Le langage comparé de Couperin et Debussy » (id.), « Luc-André Marcel, l’œuvre solaire » (Connaissance des hommes), « François Couperin » (La vie musicale en France sous les rois Bourbons, vol. 13, 1968), « Jean-Philippe Rameau et l'art de la fauconnerie. Hypothèses sur quelques titres de la musique de clavecin » (Recherches sur la musique française classique, vol. 16, 1976). A mettre encore à son actif des communications au Congrès des sociétés savantes de Bourgogne (« Marie Noël et la musique »), aux « Semaines musicales internationales » de Paris en novembre 1962 portant sur la sociologie de la musique contemporaine, et en décembre 1982 à l'Exposition Jean-Joseph Mouret à la Maison Jean Vilar d'Avignon avec la rédaction de notices en collaboration.

Françoise Petit
Françoise Petit
( coll. particulière ) DR

Disparue de la scène musicale à la fin des années 1990 et retirée en région parisienne, Françoise Petit, au crépuscule de sa vie, atteinte par la maladie, avait perdu la mémoire des souvenirs de « son toucher magique » dont parlait déjà en 1957 Jacques Berthier, allié à une interprétation fine et juste. Elle a fini par nous quitter le 5 juillet 2015 à Neuilly-sur-Seine, à la veille de fêter ses 90 ans. Mais, heureusement, le disque nous permet de la réécouter car elle a beaucoup enregistré depuis les années cinquante : Gabriel Fauré : 2e et 5e Impromptus, 13e Nocturne (1957, Erato, LDE 1016), 1er et 3e Impromptus, 2e Nocturne et 7e Barcarolle (1957, Erato, LDE 1046) - Schumann : Sonates n° 1, op. 105 et n° 2, op. 121, pour piano et violon, avec Pierre Doukan (1957, Erato, LDE 3048) - Florent Schmitt : Quatuor pour presque tous les temps, Norman Demuth : Divertisement, Charles Rosiers : Sonate à quatre, Bendall Martyn : Sonata in B minor, avec le Quatuor instrumental de Paris (1957, Comédie des Champs-Elysées, CEE 25001, tirage limité pour « Les Amis de la musique de chambre ») - « Les trois fils de Jean-Sébastien Bach », 4 Sonates de Jean-Chrétien, Jean-Christophe et Karl-Philip-Emmanuel (1958, Erato, EFM 42027, Grand Prix du disque) - Debussy : Noël des enfants qui n'ont plus de maison et Le ruisseau, op. 22, de Fauré ainsi que La ronde des Fées de Gabriel Pierné, avec l'Ensemble vocal Jean-Paul Kreder (1958, Erato EFM 42017) - Jean-Gilles : Te Deum de Ryswick pour soli, chœurs et orchestre « à grand chœur et symphonie », sous la direction de Louis Martini, tient la partie de clavecin (1960, Erato LDE 3138) - Albert Roussel : Suite op. 14 (1910), Sonatine op. 16 (1912) et Trois pièces op. 49 (1933) (1962, Oiseau-Lyre OL 50221) - François Couperin : Pièces de clavecin, Livre IV : 24e ordre en la, 25e ordre en ut (1964, Adès 13035) - Louis Saguer : Quadrilles pour flûte, violon, violoncelle et piano, avec le Quatuor instrumental de Paris créateur de l’œuvre à Paris, le 21 janvier 1965 (1965, Le Chant du Monde) - Marie Noël : Les Chants sauvages, avec Renée Maheux (soprano), Yanet Puech (flûte), Michel Chapelier (cornet) et la Chorale des JMF (1967, Sofresson) - Joseph Bodin de Boismortier : 6 Sonates pour clavecin et flûte, op. 91, avec Luc Urbain, flûtiste (1973, 1er enregistrement mondial, SFP 81023) - Jacques Duphly : 18 Pièces pour clavecin (1974, 1er enregistrement mondial, SFP 91032) - Louis Durey : Etudes, Préludes, Nocturne... (1974, 1er enregistrement mondial, Calliope, CAL 1815) - Joseph Haydn : Concerto pour clavecin, violon et orchestre à cordes, avec Jacques-Francis Manzone (violon) et l'Orchestre de chambre des Solistes de Paris, sous la direction de Henri-Claude Fantapié (1er enregistrement mondial, SFP 81002) - Villa-Lobos : « L’œuvre pour voix et instruments » avec Anna-Maria Bondi (soprano) et les Solistes de Paris (1974, 3 disques SFP 31024-26, Grand Prix du Disque) - André Jolivet : Cinq danses rituelles, Hopi snake dance, Etude sur les modes antiques, Mana (1975, 1er enregistrement mondial, SFP 91046) - Schubert : « Pièces inédites pour piano » : Variations, Rondo, Adagios (1er enregistrement mondial, SFP 91051) - Georges Migot : Le Livre des danceries, avec Yanet Puech (flûte), Annie Jodry (violon) et André Courmont (violoncelle) (1983, Cybelia CY 661) - Bernard de Bury : « intégrale de l’œuvre pour clavecin », Pièces de clavecin, Livre 1 (1992, Cybelia, CY 880) - Jean-Michel Damase : Toccata, passacaille et final pour orgue et clavecin, avec François-Henri Houbart (« Créations françaises au Festival de Comminges », 1996, disque Quantum QM 6953, distribué par le Studio SM, SM 60).

A notre grand regret la presque totalité de ses enregistrements est épuisée, excepté celui de Louis Durey (réédité en CD en 2004 par Calliope, collection Empreintes) que l'on peut encore se procurer, et surtout la réédition par le label Forgotten Records des pièces pour piano de Roussel, enregistrées en 1962, dans lesquelles Françoise Petit fait preuve de beaucoup d'expression, d'élégance et d'intelligence, et qui, hasard du calendrier, paraît au moment même de ses obsèques célébrées le jeudi 9 juillet 2015 en l'église Saint-Pierre-Saint-Paul de Courbevoie, suivies de son inhumation au cimetière de Montmartre. Un journal de Vesoul, où elle avait interprété Roussel en concert, écrivait en son temps qu'elle « fit admirer, dans les robustes constructions de Roussel, toutes les formes d'un immense talent : la puissance de la grande progression harmonique et les sonorités transparentes de la réexposition. »  Assurément, elle égale dans ce disque l'interprétation remarquable de son aînée Lucette Descaves dans son intégrale des pièces pour piano de Roussel qu'elle avait gravées trois ans auparavant (Versailles MDEX 12.011 et 12.012).

Denis Havard de la Montagne1


1) Nos vifs remerciement à Mme Joëlle Nadaud et M. Jean-François Nadaud, qui nous ont ouvert les archives familiales de Françoise Petit, leur tante.



Roussel, par Françoise Petit

Albert ROUSSEL - Françoise PETIT (piano)

Fichier MP3 Suite pour piano, op. 14 (1909-1910)

  1. Prélude

  2. Sicilienne

  3. Bourrée

  4. Ronde

Fichier MP3 Sonatine, op. 16 (1912)

  1. Modéré

  2. Très lent

Fichier MP3 Trois Pièces pour piano, op. 49 (1933)

  1. Allegro con brio

  2. Allegro grazioso

  3. Allegro con spirito

enregistré en 1962 par L'Oiseau-Lyre SOL 60052, OL 50221
digitalisé et remasterisé en 2015 par Forgotten Records, fr. 1097
www.forgottenrecords.com



FAURE – MESSAGER – CHABRIER - Françoise PETIT (piano)


Fichier MP3 Gabriel Fauré :

  1. Impromptus n° 1, 2, 3 et 5
  2. Nocturnes n° 2 et 13 (fragment du Nocturne n° 2 en si majeur, op. 33, n° 2)

  3. Barcarolle n° 7

Fichier MP3 Gabriel Fauré et André Messager :


Souvenirs de Bayreuth (fragment),
Fantaisie en forme de quadrille sur les thèmes favoris
de la Tétralogie de Wagner pour piano à 4 mains (avec Anne-Marie Beckensteiner)

Fichier MP3 Emmanuel Chabrier :
Souvenirs de Munich, Quadrille sur les thèmes favoris de Tristan et Isolde de Wagner
pour piano à 4 mains (avec Anne-Marie Beckensteiner)
  1. Pantalon
  2. Eté
  3. La Poule
  4. Pastourelle
  5. Galop

enregistré en mars 1965, salle Aydar à Paris, par Erato

digitalisé et remasterisé en 2015 par Forgotten Records, fr. 1165
www.forgottenrecords.com


Programme récital de Françoise Petit le 20 octobre (clavecin) 1964, Salle Gaveau à Paris
Programme récital de Françoise Petit le 22 octobre (piano) 1964, Salle Gaveau à Paris
Programmes récitals de Françoise Petit les 20 octobre (clavecin) et 22 octobre (piano) 1964, Salle Gaveau à Paris
( coll. particulière ) DR.

 


Relancer la page d'accueil du site MUSICA ET MEMORIA

Droits de reproduction et de diffusion réservés
© MUSICA ET MEMORIA

Web Analytics